Ces derniers mois, la tension accumulée dans mon corps se décharge lourdement en moi, je me sens assez vulnérable et comme si cela ne suffisait pas, il semble que j’attire certains voleurs d’énergie. J’ai envie de couper mon cycle où je tentais de m’intéresser aux autres, mon “expérience d’altérité” comme je l’ai nommé il y a trois ans, et j’ai envie de me couper de mes tendances maternelles pour me consacrer à moi, à m’élever, apprendre, vivre, avancer. Ce n’est pas évident de changer comme ça, mais là je voudrais changer le processus qui me rend fatiguée, qui me donne l’impression d’être bouffée, peut être par une tendance à m’ouvrir dans l’attente idéale d’échanger, d’être comprise etc,… J’ai besoin d’apprendre à me fermer tout en gardant et contrôlant moi même la clé me permettant cette fermeture et cette ouverture.

On m’a offert de l’onyx noir. Ma mère, chez qui je suis allée pour Noël, a toujours été entourée de pierres et s’intéresse à leurs vertus. Je suis familière avec l’idée de décharger les pierres sous une pyramide. De la même manière que je souhaite reprendre confiance en moi je reprends aussi mes symboles “fétiches”. J’ai d’ailleurs envie de reprendre également la peinture, comme les “grandes toiles” que je faisais à une époque.

Ma mère m’a également ramenée une corne de jeune cervidé qu’elle s’est procurée dans un parc naturel lors d’une séance photo animalière durant le brame du cerf cet automne. En la ramenant “chez moi”, je ne savais pas trop comment l’intégrer à mon quotidien et je lui ai naturellement tressé de la laine et une plume noire pour l’accrocher quelque part, je lui aurai volontiers ajouter quelques éléments “musicaux” comme des clochettes, mais cela peut aussi attendre. De même que pour la peinture, le dessin de mes symboles, la manipulation de matériaux naturels, le modelage, l’ouverture à certaines pratiques, la pratique du yoga et du tai chi, j’ai envie de me laisser aller à la musique.
Toutes ces choses me plaisent et me ramènent à ma Voie mais pour opérer ce changement, les sacrifices sont douloureux et j’en suis encore à panser mes plaies dans les doutes du lendemain.